PERFORMANCE

My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire établie à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal. Diplômée en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), elle est membre du collectif CODE BLANC aux côtés de Stanley Février et de Maryam Izadifard. Sa pratique artistique porte sur la transmission des traumatismes intergénérationnels et leurs multiples répercussions physiques et psychologiques. Elle explore aussi la mémoire du corps et les processus de guérison favorisant l’émancipation personnelle et collective face aux systèmes oppressifs. Ses recherches actuelles s’ancrent dans l’exploration des théories et des pratiques somatiques afin de proposer une vision du soin qui est interdépendante et collaborative.

Dam a exposé à travers le Québec notamment dans le cadre du Musée d’art actuel/Département des invisibles (MAADI) au Musée des beaux-arts de Montréal (2022), ainsi qu’à l’Université de Sherbrooke (2021). Elle a également présenté des œuvres à la Fondation Rad Hourani (2021), à la Place des Arts de Montréal (2021), à la galerie Projet Casa (2022), au festival Art Souterrain (2022), au Centre culturel Georges-Vanier (2024) à l’occasion de la biennale POST-INVISIBLE et au MAI - Montréal, arts interculturels (2024). En 2023, elle a complété une résidence à la SBC galerie d’art contemporain.

Aurélie Ann Figaro est une interprète originaire d’Haïti. En plus d’une formation en danses traditionnelles haïtiennes auprès de Shérane Figaro, elle est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2022. Elle collabore depuis avec plusieurs compagnies telles que Compagnie Oredans, Other Animals : Interdisciplinary Arts, Le Carré des Lombes/Danièle Desnoyers, Compagnie Catherine Gaudet et WAFD Interdisciplinary Creations. Ancestralité, éclectisme et polyvalence orientent Aurélie dans son parcours d’artiste en danse.

Jeimy Oviedo Quesada est une artiste multidimensionnelle d’origine costaricaine, alliant danse contemporaine et pratiques corporelles thérapeutiques. Formée à l’École Supérieure de Ballet du Québec, puis à LADMMI, elle obtient en 2014 un Baccalauréat en danse, profil interprétation, à l’UQAM. Son parcours l’amène à collaborer avec des compagnies et artistes tels que Nyata Nyata, Hanna Abdel Nour, Mandoline Hydride, le collectif Danza Descalza, le collectif Tondoa, ainsi qu’Ariane Dessaulles, Sarah Elola et Laurence Dufour.

Son univers artistique, riche et varié, navigue entre danse contemporaine, théâtre performatif, danses folkloriques colombiennes et africaines. En parallèle, Jeimy est massothérapeute depuis 2015 et poursuit des études en aromathérapie et naturopathie, guidée par sa curiosité et son désir constant d’approfondir ses connaissances. Cette double expertise artistique et thérapeutique nourrit une vision holistique du corps humain, conférant une profondeur unique à ses collaborations et à son engagement envers le mouvement et le bien-être.

Nicole Jacobs est membre de la Première Nation Curve Lake et une artiste de danse basée à Montréal. Diplômée du programme de danse de l’Université Concordia, Nicole a collaboré avec des créateurs notables tels que Theatre Junction, A’nó:wara Dance Theatre, Corpuscule Danse, My-Van Dam et Ange Loft.

Ses recherches explorent l’intersection entre la danse contemporaine et l’acrobatie, qu'elle partage par ses cours dans des institutions de formation telles que Espace Ouvert, UQAM, Studio-303, Watershed Dance Program, et l’École Nationale de Danse du Canada.

Son travail chorégraphique a été présenté au St. Ambroise Montréal Fringe Festival, Festival Quartiers Danses, Here&Now Festival, Quai 5160 - Maison de la Culture Verdun et Tangente. Sa chorégraphie crée des expériences émotionnellement et physiquement immersives, transformant l’espace et l’énergie à travers une mise en scène intime, le mouvement et le design, tout en s’inspirant de son intérêt pour l’éclairage et de l’influence de ses expériences en théâtre et dans les arts du cirque.

Gabrielle HB est une artiste sonore vivant entre les territoires ancestraux de Tiotià:ke (Montréal) et du Nitaskinan (Nord de Lanaudière). Elle cherche dans la performance à faire éclore des formes de tendresses, de jeux et de transparences. À travers le son, elle conçoit des espaces minimaux et enveloppants, misant sur la précision des gestes et la concision des systèmes utilisés. À l’aide de synthèse analogique, de voix et d’outils numériques, elle s'inspire du travail de Radigue, de Ciani et d’Oliveros et compose des plages souples et lumineuses, délibérément lentes.

Rad Hourani est un artiste interdisciplinaire qui transcende les limites conventionnelles et explore la politique identitaire à travers divers médias, y compris la sculpture, la 3D, le costume, la performance, le textile et l’architecture. Au cœur de la pratique hybride de Rad se trouve une approche critique qui remet en question les conventions artistiques, favorisant le dialogue, la collaboration et l’activisme. Classifié comme un artiste PANDC, queer et neurodivergent, Rad confronte les généralisations culturelles et les hiérarchies rigides à travers les arts visuels, promouvant ainsi l’inclusion et l’égalité. En s'engageant dans des projets collaboratifs, le processus créatif de Rad devient un vecteur de connexion, tissant des concepts divers pour refléter les complexités de la condition humaine. Le travail de Rad a été exposé et mis en avant à l’échelle internationale, amplifiant les voix marginalisées au sein du discours artistique et inspirant des conversations significatives sur l’identité et les possibilités infinies de l’expression humaine.