Nadège Grebmeier Forget: REFRACTIONS, HOW TO ELEVEN – Performance
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Fondation PHI
451 et 465, rue Saint-Jean
Montréal, Québec H2Y 2R5
Du 9 mars au 9 juillet 2023
Mercredi à vendredi: 12h à 19h
Samedi à dimanche: 11h à 18h
Entrée gratuite
Aucune réservation n’est requise, mais avant de visiter l’exposition, nous vous demanderons de vous enregistrer à l’entrée principale, située au 451, rue Saint-Jean.
• Le port du masque n’est plus obligatoire. Cependant, nous recommandons aux visiteur·euse·s le port du masque afin de continuer à se protéger collectivement.
• Stations de gel désinfectant pour les mains
Si vous avez des symptômes associés à la COVID-19, veuillez reporter votre visite.
Avant de visiter, veuillez prendre connaissance des informations essentielles sur la visite, y compris les renseignements sur l'accessibilité à la Fondation.
Offertes du 22 mars au 2 juillet 2023
Du mercredi au dimanche: à 12h30 et à 16h
L’équipe de coordonnateur·trice·s de l’expérience des visiteur·euse·s offre des visites guidées de l’exposition Conditions d’utilisation durant nos heures d’ouverture. Renseignez-vous à votre arrivée à la Fondation PHI sur la disponibilité, ou par téléphone au 514 849-3742.
Limite de 10 personnes par visite. Service offert tous les jours, sous réserve de personnel disponible. Vous avez le choix de recevoir une visite rapide (30 min) ou une visite approfondie (60 min), en français ou en anglais.
Le département de l’éducation offre des visites de groupe sur place et des animations virtuelles en ligne pour les groupes de primaire, secondaire, cégep, universitaire, ainsi que pour les groupes communautaires et le grand public. La visite de groupe peut être combinée à un atelier de création. Pour faire une réservation de groupe, veuillez remplir notre formulaire en ligne.
Si vous souhaitez visiter en groupe de 10 personnes ou plus sans guide, vous devez également réserver auprès de la Fondation PHI. Veuillez contacter [email protected] au moins trois jours ouvrables avant votre visite pour nous aviser de votre arrivée. Sans réservation, votre groupe pourrait être refusé selon l’achalandage.
Dara Birnbaum, Chun Hua Catherine Dong, Mara Eagle, Brendan Fernandes, Francisco González-Rosas, Ilana Yacine Harris-Babou, Helena Martin Franco, Nation to Nation, Skawennati, Shanie Tomassini, Wu Tsang, VahMirè (Ludmila Steckelberg), Quentin VerCetty, Nico Williams
Exposition | Biographies | Événements | Programme éducatif | Vidéos | Articles | Audioguide | Catalogues
La Fondation PHI pour l’art contemporain est fière de présenter l’exposition de groupe Conditions d’utilisation.
Conditions d’utilisation rassemble des œuvres qui explorent l’impact qu’ont les technologies sur la définition, la construction et le (re)cadrage des identités individuelles et collectives, alors que nous vivons simultanément en ligne et AFK (away from keyboard, expression anglaise qui se traduit par «loin de son clavier»). Tantôt festive, tantôt critique, l’exposition aborde les sentiments complexes générés par nos interactions quotidiennes avec les technologies: entre les possibilités de se connecter et d’imaginer d’autres espaces, et la pression constante de performer dans et pour ces espaces.
Inspirée de textes tels que The Real World of Technology d’Ursula Franklin (1989) ou Glitch Feminism de Legacy Russell (2020), Conditions d’utilisation vise à remettre en question nos notions bien ancrées de ce que sont les technologies, la manière dont nous les utilisons et la façon dont celles-ci nous utilisent. L’exposition se déploie ainsi dans un dialogue intergénérationnel entre artistes et auteur·trice·s, et considère les dynamiques de pouvoir inscrites dans la technologie, soulignant à la fois les plaisirs et les difficultés de devoir se médiatiser dans ces mondes hybrides et semi-virtuels. Ces médiations constantes évoquent des thèmes tels que le métavers en tant qu’espace radical de réalisation de soi et d’autodétermination, ainsi que la consommation et l’extractivisme à l’ère du capitalisme numérique.
Conditions d’utilisation inclut plusieurs nouvelles œuvres, et présente en première canadienne l’installation vidéo à deux canaux The Looks (2015) de l’artiste Wu Tsang.
Dara Birnbaum est née en 1946 à New York, où elle vit et travaille toujours aujourd’hui. Elle est diplômée en architecture de l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, en peinture du San Francisco Art Institute, et détient un certificat en vidéo et montage électronique du Video Study Center de la New School for Social Research de New York. Pionnière de l’art vidéo, Dara Birnbaum crée depuis quatre décennies des œuvres médiatiques et des installations qui s’intéressent au caractère idéologique et esthétique de l’imagerie des médias de masse. Ses travaux sont considérés comme fondamentaux pour notre compréhension de l’histoire de l’art médiatique. Elle est l’une des premières artistes à avoir conçu des installations complexes et innovantes qui juxtaposent des images provenant de plusieurs sources, tout en intégrant des éléments tridimensionnels – photographies grand format, composantes sculpturales ou architecturales. Elle est réputée pour ses stratégies inventives et son appropriation de l’image télévisée.
Le travail de Birnbaum a été abondamment exposé, notamment au MoMA PS1 à New York (2019), à la National Portrait Gallery à Londres (2018), au Cleveland Museum of Art en Ohio (2018) et à la South London Gallery au Royaume-Uni (2011). Plusieurs grands musées lui ont consacré des rétrospectives tels que la Fondation Serralves à Porto (2010), le Stedelijk Museum voor Actuele Kunst à Gand (2009), le CCA Kitakyushu au Japon (2009), le Museum of Modern Art de New York (2008), la Kunsthalle de Vienne (2006) et le Jewish Museum de New York (2003). Elle a également participé aux Documenta 7, 8 et 9, à Cassel.
Birnbaum s’est vu octroyer plusieurs prix et distinctions, dont le John Simon Guggenheim Memorial Foundation Fellowship (2021), la Rockefeller Foundation Bellagio Center Arts Residency (2011), la Pollock-Krasner Foundation Grant (2011) et la prestigieuse United States Artists Fellowship (2010). En 2016, un hommage lui a été rendu pour son travail dans le cadre du gala annuel de The Kitchen à New York. Elle est la première femme vidéaste à avoir reçu le prix Maya Deren de l’American Film Institute, en 1987. En février 2017, l’école d’art de l’Université Carnegie Mellon a créé le prix Birnbaum en son honneur.
Source: Marian Goodman Gallery
Chun Hua Catherine Dong (elle/iel) est une artiste multimédia d’origine chinoise qui vit à Tiohtià:ke/Montréal. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts visuels (Intermedia) de l’Université Concordia et d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Emily Carr Art + Design. Dong a exposé, entre autres lieux, au Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (France), au Centre culturel canadien à Paris, au Aine Art Museum à Tornio (Finlande), au Bury Art Museum à Manchester, au Museo de la Cancillería à Mexico, au Musée des beaux-arts de Hamilton, au Musée canadien de l’immigration du Quai 21 à Halifax, au DongGang Museum of Photography dans le district de Yeongwol (Corée du Sud), au He Xiangning Art Museum à Shenzhen (Chine), au Hubei Museum of Art à Wuhan (Chine), au Musée d’art de l’Université de Toronto et à la Varley Art Gallery à Markham (Ontario). On a également pu voir son travail dans le cadre de diverses manifestations artistiques, telles que la Manif d’art – La Biennale de Québec, MOMENTA | Biennale de l’image à Montréal et la Biennale de Kaunas en Lituanie.
Dong a participé à de nombreux festivals internationaux de performance, parmi lesquels le Rapid Pulse International Performance Art Festival à Chicago, le 7a*11d International Festival of Performance Art à Toronto, Encuentro Performance à Santiago (Chili), The Great American Performance Art Festival à New York, Infr’Action à Venise, le Dublin Live Art Festival en Irlande, l’Experimental Action Performance Art à Houston, l’Internationales Festival für Performance à Mannheim (Allemagne), l’Inverse Performance Art Festival en Californie, le Miami Performance International Festival, Nuit Blanche à Montréal, le Visualeyez Festival of Performance Art à Edmonton et le M:ST Performative Art Festival à Calgary. De plus, elle s’est produite dans de nombreux musées et espaces publics en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
Dong a reçu plusieurs bourses et distinctions. En 2014, elle s’est vu attribuer une subvention du Fonds Franklin Furnace de New York. En 2017, elle figurait sur la liste des «10 artistes qui réinventent l’histoire», selon Canadian Art. De plus, en 2018, elle a été nommée «Artiste de l’année» au DongGang International Photo Festival. Dong a également été finaliste pour le Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec en 2020, et a reçu le Prix de la diversité culturelle en arts visuels du Conseil des arts de Montréal en 2021.
Mara Eagle est une artiste d’origine américaine établie à Montréal qui explore la vidéo et l’installation. Née à Boston en 1988, Eagle détient un baccalauréat en arts visuels du Marlboro College dans le Vermont et une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia. Puisant intuitivement dans l’univers de la culture populaire, d’Internet et des technologies, elle s’intéresse à l’héritage de la philosophie occidentale et des sciences naturelles. Ses projets récents consistent en des animations axées sur la façon dont les modes d’observation et de représentation dans l’art et la science de l’Occident ont fondé un concept de nature propice à l’industrialisation, au colonialisme et à l’exploitation. Elle est actuellement lauréate de la bourse Bronfman Concordia et collaboratrice du groupe de recherche Transformations of the Human de l’Université de Californie à Berkeley. Ses œuvres ont récemment été exposées dans divers lieux à Montréal, notamment au Projet Pangée, au Musée d’art contemporain, au Centre canadien d’architecture, au Centre Clark, à Ada X et à la Galerie Leonard & Bina Ellen. On a également pu voir son travail à Saw Video à Ottawa, à Critical Distance à Toronto et au University of Kentucky Art Museum à Lexington. Sa prochaine exposition se tiendra à la Galerie FOFA de l’Université Concordia. Dans le cadre de ses recherches, Eagle a bénéficié de l’appui généreux du Conseil des arts et des lettres du Québec, de l’Institut Berggruen, de la Fondation Elizabeth Greenshields, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et de la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.
Né en 1979 à Nairobi, au Kenya, Brendan Fernandes est un artiste canadien de renommée internationale qui travaille au carrefour de la danse et des arts visuels. Installé à Chicago, il s’intéresse aux thèmes de la race, de la culture queer, de la migration, de la contestation et d’autres formes de mouvements collectifs. Toujours désireux de créer de nouveaux espaces et modes de représentation, Fernandes donne une forme hybride à ses projets, qui combinent le ballet, la queer dancehall et la protestation politique – en vue de favoriser la collaboration et la solidarité.
Fernandes est diplômé du Whitney Independent Study Program (2007) et boursier Robert Rauschenberg (2014). Il a été finaliste du prix Sobey pour les arts en 2010 et a reçu une prestigieuse bourse du programme Nouveaux chapitres du Conseil des arts du Canada en 2017. Il est également lauréat du prix Artadia (2019), d’une bourse de recherche pour artistes octroyée par la Smithsonian Institution (2020) et d’une bourse de la Fondation Louis Comfort Tiffany (2019). Il a présenté ses créations dans des établissements comme le Whitney Museum of American Art (pour l’exposition Whitney Biennial de 2019), le Solomon R. Guggenheim Museum, le MoMA de New York, le Getty Museum à Los Angeles, le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa et le Musée d’art contemporain de Montréal. Il est actuellement professeur adjoint à l’Université Northwestern et est représenté par la Monique Meloche Gallery à Chicago. Parmi ses projets récents et à venir, mentionnons des spectacles et des présentations solos au Musée Noguchi à New York, au Musée Munch à Oslo, à la Richmond Art Gallery et des collaborations avec le Girl’s Choir + Danish National Radio à Copenhague.
Francisco González-Rosas (il/iel) est un artiste de la performance et des nouveaux médias originaire du Chili, qui vit actuellement à Tiohtià:ke/Montréal. Iel élabore une démarche artistique articulée autour de la médiation constante du réel dans la vie contemporaine et utilise la performance comme un dispositif générateur de réflexion plutôt que comme une fin en soi. González-Rosas est titulaire d’une maîtrise en intermédias de l’Université Concordia et d’un baccalauréat en art dramatique de l’Université Finis Terrae (Santiago). Parmi ses expositions individuelles, mentionnons Techniques of the Narcissist à la galerie Elektra à Montréal (2019) et The Museum of the Copy/Pasted Identities au McLuhan Centre for Culture and Technology à Toronto (2022).
Le travail interdisciplinaire d’Ilana Yacine Harris-Babou prend des formes sculpturales et installatives, tout en étant fondé sur la vidéo. L’artiste explore le langage ambitieux propre à la culture de consommation et utilise l’humour pour traiter de réalités difficiles. Son travail dénonce les incohérences du rêve américain, l’idée discutable selon laquelle le travail acharné mène à l’ascension sociale et à la liberté économique. On a pu voir ses œuvres dans plusieurs institutions aux États-Unis et en Europe. Elle a notamment présenté des expositions personnelles au Museum of Arts and Design et à la galerie Larrie à New York, ville où elle a également participé à plusieurs expositions collectives, entre autres au Abrons Arts Center, au Jewish Museum, au SculptureCenter, au Studio Museum in Harlem et au Whitney Museum of American Art. Ses œuvres ont aussi été présentées au De Young Museum à San Francisco. Le travail de Harris-Babou a été mentionné dans The New Yorker, Artforum et Art in America. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Yale et d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Columbia.
Originaire de la Caraïbe colombienne, Helena Martin Franco vit et travaille à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal depuis 1998. Sa pratique interdisciplinaire explore le métissage de différents procédés artistiques et l’hybridation entre des techniques traditionnelles et de nouvelles technologies. Martin Franco crée des autofictions où elle explore la perméabilité et les frontières entre les identités culturelles, nationales et de genre. Ses propositions artistiques participent au dialogue au sujet de la violence sexiste, de l’immigration et de la censure artistique. Selon une perspective féministe, elle tisse des liens entre des collectifs et des organismes culturels afin de favoriser rencontres et échanges de pratiques artistiques, notamment entre le Canada et la Colombie. Elle est fondatrice de L’Araignée, collectif de diffusion d’art actuel; La Redhada, Red de mujeres artistas del Caribe colombiano; CAVCA, Comunidad de artistas visuales de Cartagena y Bolívar; et Las meninas emputás!, un collectif activiste anti-colonial carthaginois.
Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, son travail a été présenté en République dominicaine, en Lituanie, en Espagne, en Nouvelle-Zélande, en Colombie, en Bosnie-Herzégovine, en Iran, en Argentine, à Cuba et au Canada.
Nation to Nation est un collectif d’artistes des Premières Nations dont les principaux objectifs sont de créer un forum de dialogue sur l’art, la culture et les enjeux des Premières Nations, et de servir de catalyseur à l’expression créative. En tant qu’artistes, iels croient que la créativité est un lien fondamental qui rassemble tous les aspects de la communauté. Pour atteindre ces objectifs, le collectif organise des expositions, des événements, des performances et des ateliers.
Nation to Nation a vu le jour officiellement en avril 1994 lorsque Skawennati Tricia Fragnito, Ryan Rice et Eric Robertson se sont regroupés pour présenter la créativité qu’iels trouvent dans leurs communautés.
L’expression « d’une nation à l’autre » provient des enseignements iroquois sur le wampum traditionnel Kahswentha Two Row, un traité qui incarne l’idée de respect des coutumes d’un peuple, d’une nation à l’autre: mohawk, hollandais, seneca, américain, etc. En tant que collectif d’artistes autochtones contemporain·e·s, iels utilisent cette expression pour exprimer l’idée de dialogue entre les gens et les peuples, en tant qu’individus, groupes d’artistes, communautés et pays. Cette expression renvoie également à l’idée de mouvement; plutôt que de se concentrer sur l’établissement d’un domicile permanent, Nation to Nation, en tant que collectif en constante mutation, se déplace de façon nomade d’un espace à l’autre, d’une ville à l’autre, d’une nation à l’autre.
Fidèles à leurs objectifs, iels continuent d’organiser des événements pour rester actif·ve·s et créatif·ve·s, tout en réunissant autochtones et non-autochtones, artistes et non-artistes. Au fur et à mesure que leurs communautés s’agrandissent, Nation to Nation continuera d’organiser des événements et des expositions qui encouragent le dialogue et la création artistique qui renforcent leurs communautés.
Skawennati aborde les notions d’histoire, d’avenir et de changement d’un point de vue de citadine kanien’kehá:ka et en tant qu’avatar cyberpunk. Ses machinimas et ses œuvres photographiques, textiles et sculpturales ont été présentées dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, ainsi que dans des biennales sur la scène internationale. Elle est représentée dans diverses collections, dont celles du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée d’art contemporain de Montréal et de la Fondation Thoma.
Adoptant très tôt le cyberespace comme lieu et comme mode d’expression, Skawennati a réalisé des projets novateurs tels que la galerie en ligne/espace de clavardage et réalité mixte CyberPowWow (1997-2004) et le projet multiplateforme composé d’une série d’épisodes en machinima TimeTraveller™ (2007-2013). Elle est active dans plusieurs communautés. Dans les années 1980, elle a rejoint le groupe pacifiste pour le désarmement nucléaire SAGE (Students Against Global Extermination) et l’Association des femmes autochtones du Québec. Dans les années 1990, elle a cofondé Nation to Nation, un collectif d’artistes des Premières Nations, et a collaboré avec divers organismes autochtones et centres d’artistes autogérés, dont le Centre d’amitié autochtone de Montréal et Oboro.
Récipiendaire d’un doctorat honorifique du Minneapolis College of Art and Design, Skawennati est également une des fondatrices de daphne, le premier centre d’artistes autochtone à Montréal. Elle codirige Aboriginal Territories in Cyberspace, un groupe de recherche-création basé à l’Université Concordia, où elle a obtenu un baccalauréat en arts visuels. Originaire du territoire mohawk de Kahnawà:ke, elle vit à Montréal. Elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.
Shanie Tomassini est sculptrice dont le travail explore l’expérience renouvelable et cyclique d’objets, de lieux et d’idées. Évoquant la durabilité, l’artisanat et l’écoféminisme, elle réfléchit au sacré qui infuse le quotidien. Dans ses œuvres, elle analyse la nature d’un matériau ainsi que son évolution dans l’espace et le temps. Son travail explore les ramifications de crises existentielles alors que ses idées se cristallisent souvent autour d’une forme qui devient un motif d’émancipation poétique.
Tomassini détient une maîtrise en sculpture de l’Université du Texas à Austin depuis 2019. Elle a présenté plusieurs expositions individuelles, notamment au Centre Clark (Montréal), au musée UMLAUF (Austin) et à CIRCA art actuel (Montréal). Son travail a aussi été exposé à l’Arsenal Contemporary Art (New York), au Tenerife Espacio de las Artes (Espagne), puis à Artpace San Antonio. Au cours de la dernière année, elle a été artiste en résidence au centre Est-Nord-Est (Saint-Jean-Port-Joli) et à Rad’Art Project à San Romano (Italie).
Wu Tsang est une cinéaste et artiste visuelle primée, dont l’œuvre – allant des films narratifs et documentaires à des performances en direct et des installations vidéo – transcende les genres et les disciplines. Elle est récipiendaire d’une bourse Genius de la Fondation MacArthur. Ses projets ont été présentés dans divers musées, biennales et festivals de cinéma dans le monde entier. Elle a également reçu une bourse du Guggenheim (film/vidéo) en 2016 et fait partie des finalistes pour le prix Hugo Boss en 2018. De plus, elle a remporté des distinctions de Creative Capital, de la Fondation Rockefeller, de la Fondation Louis Comfort Tiffany et de la Fondation Warhol. Tsang détient un baccalauréat en arts visuels de l’Art Institute of Chicago (2004) et une maîtrise en arts visuels de l’Université de Californie à Los Angeles (2010). Elle travaille actuellement au sein de l’équipe du Schauspielhaus de Zurich en tant que directrice du collectif théâtral Moved by the Motion.
VahMirè (Ludmila Steckelberg) est une artiste multidisciplinaire brésilienne installée à Tiohtià:ke/Montréal depuis 2009. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels (Université fédérale de Goiás, Brésil, 2004), d’une maîtrise en muséologie (Université de Montréal, 2013) et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQAM, 2022), en plus de cumuler dix-sept ans de carrière. Ses propositions artistiques se déploient dans les sphères de l’installation, de la photographie, de la vidéo, de la performance et des arts médiatiques. En tirant profit d’une esthétique à mi-chemin entre le naturel et le surnaturel, son œuvre traite du glissement entre la présence et l'absence, et des transformations identitaires causées par des revirements de contexte géographique.
En 2017, elle a eu l’occasion de présenter ses œuvres dans l’exposition individuelle Siegen Colorem en Allemagne. Cette même année, elle a participé à l’événement Le désir qui te traverse à Eastern Bloc et a également transporté son travail en Chine avec son travail dans le cadre de l’exposition Alternative Realities (Facts), qui a eu lieu au Pingyao International Photography Festival. En 2018, elle a participé à la Foire R, R & R au MAI (Montréal arts interculturels), ainsi qu’au Festival Maquis présenté au Cœur des sciences de l’UQAM. Entre 2021 et aujourd’hui, l’artiste a présenté ses œuvres à la Maison de la culture Claude-Léveillée (Montréal), à l’atelier Valéria Pena-Costa au Brésil, à Galerie Galerie, au LatinArte et au Mois de l’héritage latino-américain à Tiohtià:ke/Montréal. Son œuvre fait partie de collections particulières, comme la prestigieuse collection brésilienne Fernando Bueno, ainsi que de collections muséales telles que celle du Museu de Arte Moderna do Rio de Janeiro.
Lauréat d’un concours d’art public à la mémoire de Joshua Glover (2020) – premier monument dédié à une personne d’origine africaine dans la ville de Toronto – et récipiendaire d’une bourse de Monument Lab (2020) et de la Médaille académique du Gouverneur général, Quentin VerCetty (Lindsay) est artiste-griot multidisciplinaire, artrepreneur, éducateur, artiviste et un arbre interstellaire en croissance perpétuelle. Il est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université de l’ÉADO (2017) et d’une maîtrise en enseignement des arts de l’Université Concordia (2021) en plus d’être reconnu comme un expert mondial de l’A/R/Tographie afrofuturiste. Dans ses travaux, il aborde l’afrofuturisme comme outil d’apprentissage, et il est l’inventeur des termes «sankofanologie» et «rastafuturisme».
Les œuvres visuelles de VerCetty explorent les questions sociales et les futurs possibles de la représentation et de la préservation de la mémoire des personnes d’origine africaine. VerCetty est l’un des maîtres d’œuvre du Black Speculative Arts Movement (BSAM) et, en 2016, il a mis sur pied l’Institut canadien du BSAM afin de lutter contre l’effacement systémique des Noir·e·s et pour améliorer les conditions de création des artistes de couleur au Canada. Il est coéditeur de la toute première anthologie canadienne sur l’art afrofuturiste, Cosmic Underground Northside: An Incantation of Black Canadian Speculative Discourse and Innerstandings (2020), qui comprend les contributions de 30 auteur·trice·s et présente le travail de plus de 100 artistes canadien·ne·s noir·e·s.
Par son travail, VerCetty espère stimuler les consciences et inspirer les cœurs afin de faire du monde un endroit meilleur, aujourd’hui, demain, et pour les jours à venir.
Né en 1989, Nico Williams (ᐅᑌᒥᐣ) est Anichinabé et membre de la Première Nation d’Aamjiwnaang. Il travaille actuellement à Tiohtià:ke/Montréal. Sa pratique multidisciplinaire et souvent collaborative explore le perlage sculptural.
Williams est un membre actif de la communauté artistique autochtone de Montréal. Il fait partie du conseil d’administration de la Biennale d’art contemporain autochtone et du projet Contemporary Geometric Beadwork. Il a donné des ateliers à l’Université de la Colombie-Britannique, à l’Université York, au Massachusetts Institute of Technology, à l’Université Nova Scotia College of Art and Design, au Centre d’art autochtone (sous la responsabilité du CIRNAC) et à l’Université Carleton.
Ses œuvres ont été présentées sur la scène nationale et internationale, notamment à l’Arsenal Contemporary Art à New York, au Musée d’art de l’Université de Toronto, à la Bill Reid Gallery à Vancouver, à la MacKenzie Art Gallery à Regina, au Conseil des arts de Victoria, dans le cadre de la Nuit Blanche à Toronto, ainsi qu’à plusieurs lieux à Tiohtià:ke/Montréal tels que le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée d’art contemporain de Montréal, la Fondation PHI pour l’art contemporain et La Guilde.
Gratuit
Centre
Le Centre PHI abrite une installation lumineuse à contenu évolutif, s'adaptant au fil des saisons et des expositions
Gratuit
Centre
Un rendez-vous mensuel de la performance où l’art prend vie