
À venir
Conditions d’utilisation
9 mars → 9 juillet
Conditions d’utilisation rassemble des œuvres qui explorent l’impact qu’ont les technologies sur la définition, la construction et le (re)cadrage des identités individuelles et collectives
Centre PHI
315, rue Saint-Paul Ouest
Montréal, Québec, H2Y 2A3
Lundi et mardi: 9h à 17h
Mercredi et jeudi: 9h à 19h
Vendredi: 9h à 20h
Samedi: 10h à 20h
Dimanche: 11h à 19h
Gratuit, aucune réservation requise
Avant de visiter, veuillez prendre connaissance des informations essentielles sur la visite, y compris les renseignements sur l'accessibilité du Centre.
Pour plus de détails sur les mesures de sécurité en place au Centre PHI, visitez notre page consacrée à la COVID-19.
Une collection d'œuvres d'art contemporain, accessible et gratuite au Centre PHI.
Fidèle à sa mission de rendre l’art accessible, PHI présente une sélection de sa collection d'œuvres d'art au rez-de-chaussée du Centre PHI gratuitement.
Intitulée Figure-Fond, cette sélection de la collection PHI a été soigneusement réfléchie par Jon Knowles, Gérant des expositions à la Fondation PHI.
Cette sélection réunit plusieurs œuvres de la collection PHI qui explorent la figure et la corrélation complexe et intime qu’elle établit avec son fond. Cette figure est pour nous un point de repère à interroger, alors que sa signification se retrouve dans la relation avec son arrière-plan: son contexte, l’espace qui l’entoure, son époque.
À travers ces œuvres, des figures apparaissent telles des silhouettes, des corps qui tentent d’échapper au poids de leur représentation. Quelques-unes des œuvres sculpturales entrent en dialogue direct avec le lieu d’exposition, établissant le sol comme un lieu de présentation en soi. D’autres œuvres de la collection évoquent une figure plus minimaliste, présentée avec une économie d’éléments, créant des images symétriques que nous comprenons instantanément et mettant l’accent sur leur histoire et leur(s) contexte(s).
Dans cette collection, les figures et leurs fonds se rencontrent et fusionnent, résonnant parfois en harmonie et parfois en contrepoint. Plutôt que de simplement les regarder, les œuvres font appel à tous nos sens, à nos perceptions distinctes du temps et de l’espace, à nos acquis culturels et historiques, alors que nous tentons de comprendre et d’interpréter leur réalité, leur représentation.
Theaster Gates (né en 1973 à Chicago, États-Unis) vit et travaille à Chicago. Gates crée des œuvres qui abordent la théorie de l'espace et l'aménagement du territoire, la sculpture et la performance. S'appuyant sur son intérêt et sa formation en urbanisme et préservation patrimoniale, Gates réhabilite des espaces laissés pour compte. Connu pour son intérêt pour la remise en circulation du capital du monde de l'art, Gates propose des œuvres qui interrogent la possibilité d’une « vie des choses ». Gates renverse donc intelligemment les valeurs de l'art, les valeurs territoriales et les valeurs humaines. Dans tous les aspects de son travail, il adresse l’idée de l’espace noir en tant qu'exercice formel, défini par le désir collectif, l'agence artistique et les tactiques pragmatiques.
Zanele Muholi, originaire d’Umlazi, un quartier de la ville de Durban, et vivant à Johannesbourg, est un·e activiste visuelle et photographe non-binaire. Depuis plus de dix ans, Muholi documente la vie des lesbiennes, gays, bisexuel·le·s, transgenres et personnes intersexuées noir·e·s dans divers quartiers d'Afrique du Sud. En 2006, en réponse à la discrimination et à la violence dont est victime la communauté 2SLGBTQIA+, Muholi s'est lancée dans un projet intitulé Faces and Phases, dans lequel l’artiste dépeint des lesbiennes et des transsexuel·le·s noir·e·s. La mission autoproclamée de Muholi est de « réécrire une histoire visuelle de la communauté queer et transexuelle noire de l'Afrique du Sud pour que le monde connaisse notre résistance et notre existence au plus fort des crimes de haine en Afrique du Sud et plus encore ». Ces portraits saisissants font partie de la contribution de Muholi à une histoire homosexuelle sud-africaine plus démocratique et plus représentative. Grâce à cette imagerie positive, Muholi espère contrer la stigmatisation et la négativité attachées à l'identité homosexuelle dans la société africaine.
Arthur Jafa (né en 1960 à Tupelo, Mississippi, États-Unis) est un artiste (afro-)américain qui vit et travaille à Atlanta, en Géorgie. Élevé à une époque de forte ségrégation, Jafa s'intéresse depuis longtemps aux figures noires du jazz telles que Miles Davis. Jafa crée des films, des images, des collages et des objets sculpturaux, principalement à partir de matériaux retrouvés, dans un style lyrique et disjonctif qui joue sur le choc, l'horreur, le traumatisme et leur transcendance avec une impulsion transgressive. Son travail aborde les histoires et les tensions raciales dans la culture américaine et met en avant ce qu'il appelle le «blacknuss ontologique » et les visions de la « chosification » des corps noirs dans la culture américaine.
Les œuvres de Cinga Samson s'inscrivent dans une tradition de la peinture et prolongent celle-ci en affirmant leur place dans la longue histoire de la figuration dans l'art. Cet engagement envers son métier facilite l'exploration de concepts tels que le désir, le pouvoir, la mortalité et l'éphémère. Tissant des liens entre le classique et le contemporain, Samson crée des images qui proposent des finalités symboliques, spirituelles et sociales, reliées par une narration subjective. Les peintures de Samson offrent une image complexe et nuancée de la vie contemporaine. L’artiste s'appuie sur son talent de peintre pour rendre la texture et la richesse de ses expériences, et pour que cette représentation soit porteuse d'une atmosphère et d'un sentiment distincts. Utilisant une palette sombre de tons, les œuvres de Samson représentent des sujets qui commandent une autonomie et une autorité inhabituelles. Comme il le décrit, ces personnages habitent un monde qui « semble secret, presque sacré et distant », venant de « quelque part où personne ne va.»
David Altmejd (né en 1974 à Montréal) est un sculpteur canadien qui vit et travaille à New-York. Il a obtenu son MFA à l'Université de Columbia. Altmejd crée des sculptures réalistes et détaillées dans une variété inattendue de matériaux synthétiques tels que l'argile époxy, les résines et le plexiglas, ainsi que dans des médiums traditionnels tels que le plâtre et le bronze. Son travail pousse les notions du corps, et de ses caractéristiques, à des extrêmes de transformation, de décomposition et de métaphysique, faisant vibrer son œuvre aux frontières du réalisme et de l'abstraction, du naturalisme et du surréalisme, de la séduction et du dégoût.
L'artiste new-yorkaise Kara Walker est surtout connue pour son examen franc des notions de race, de sexe, de sexualité et de violence, à travers un travail de silhouettes découpées qui ont fait l'objet de nombreuses expositions dans le monde entier. Née en 1969 à Stockton, en Californie, Kara Walker a déménagé à Atlanta, en Géorgie, dès l'âge de 13 ans. Elle a étudié à l'Atlanta College of Art (BFA, 1991) et à la Rhode Island School of Design (MFA, 1994).
Depuis qu'il a acquis une certaine notoriété à la fin des années 1990, Marcel Dzama a développé un langage visuel immédiatement reconnaissable qui explore l'action et la motivation humaines, ainsi que la relation poreuse entre le réel et le subconscient. Puisant aussi bien dans le langage populaire que dans l'histoire de l'art et les influences contemporaines, l'œuvre de Dzama représente un univers de fantaisies enfantines et de contes de fées. Dzama est né en 1974 à Winnipeg, au Canada, où il a obtenu son BFA à l'Université du Manitoba en 1997.
Les peintures figuratives somptueuses et perspicaces de Salman Toor dépeignent des moments intimes et quotidiens de la vie d'hommes fictionnels, jeunes, browns et homosexuels, ancrés dans la culture cosmopolite contemporaine. Son œuvre oscille entre le réconfortant et le déchirant, le séduisant et le poignant, l'invitant et l'inquiétant. Dans nombre de ses peintures, il crée des représentations subtilement désarmantes d'environnements domestiques familiers dans lesquels des corps, souvent marginalisés, s'épanouissent dans la sécurité et le confort. Dans d'autres œuvres, Toor crée des espaces allégoriques d'attente, d'anticipation et d'appréhension, des espaces liminaires vers un monde qui peut ou non être accueillant. Les angoisses et la comédie de l'identité sont au cœur de son travail. En créant ses figures, il emploie et déstabilise des tropes spécifiques afin de réfléchir à la façon dont la différence est perçue par soi-même et par les autres.
Marc Quinn (britannique, né en 1964) est un artiste contemporain de premier plan. Il s'est fait connaître au début des années 1990, lorsque lui et plusieurs de ses pairs ont redéfini ce qu'était une expérience en art contemporain. Marc Quinn fait de l'art sur ce que c'est d’être une personne vivant dans ce monde - son travail adressant la relation qu’entretient l'homme avec la nature et de la façon dont elle est médiée par le désir humain, la signification de l'identité et de la beauté et la raison pour laquelle les gens sont contraints de transformer les leurs ou encore, la représentation et de l'histoire sociale actuelle. Son travail est aussi lié à l'histoire de l'art, des maîtres modernes aux œuvres de l'antiquité.
Elmgreen & Dragset est un duo d'artistes nordiques composé de Michael Elmgreen (né en 1961 à Copenhague, Danemark) et d'Ingar Dragset (née en 1969 à Trondheim, Norvège). Ils vivent et travaillent à Berlin, en Allemagne, et forment un duo depuis 1995. Ils se sont rencontrés à Copenhague alors qu'Elmgreen écrivait et jouait de la poésie et que Dragset étudiait le théâtre. Ces artistes créent des sculptures, des architectures, des performances et des installations humoristiques et parfois dérangeantes. Ils jouent avec les modes habituels de présentation de l'art, la contextualisation et la juxtaposition d'objets pour créer des ré-imaginations surréalistes des fonctions et de la position sociale des objets.
L’esthétique uchronique de Daniel Arsham se fonde sur son concept d’archéologie fictionnelle. Œuvrant dans les domaines de la sculpture, de l’architecture, du dessin et du cinéma, il crée et cristallise des espaces et des situations correspondant à un entre-deux ambigu, et met en scène ce qu’il décrit comme des reliques futures du présent. Ces moulages érodés d’objets modernes et de silhouettes humaines contemporaines sont réalisés avec habileté à partir de matières géologiques telles que le sable, la sélénite ou la cendre volcanique, de façon à ce qu’ils semblent avoir été récemment découverts, après des siècles d’ensevelissement. Iconiques, la plupart des objets qu’il transforme en pierre font référence au 20e siècle ou au tournant du millénaire, moment où l’obsolescence technologique connaît une accélération sans précédent, tout comme la dématérialisation numérique. Alors que le présent, le futur et le passé se combinent avec poésie dans ses visions à la fois tourmentées et ludiques, entre romantisme et pop art, Daniel Arsham fait l’expérience du caractère intemporel de certains symboles et de certains gestes interculturels.
Bill Viola (né en 1951 à New York) est un artiste vidéo américain de renommée internationale qui vit et travaille à Los Angeles. Intéressé par la technologie et les caméras depuis l'enfance, Bill Viola les a constamment utilisés pour cerner ses expériences. Il raconte notamment qu'il s’est presque noyé lors de vacances en famille pendant son enfance, ce qui a marqué un tournant dans sa vie mentale et profondément marqué son rapport à la perception, à la vie et à la mort, à la métaphysique et à la transcendance. Ce sont des thèmes autour desquels il a construit son œuvre, en s'appuyant fortement sur les traditions mystiques chrétiennes et bouddhistes, entre autres. Il a obtenu un BFA en studios expérimentaux de l'université de Syracuse en 1973, ainsi que de nombreux doctorats honorifiques en beaux-arts.
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Conditions d’utilisation rassemble des œuvres qui explorent l’impact qu’ont les technologies sur la définition, la construction et le (re)cadrage des identités individuelles et collectives
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Une exposition composée d’une installation immersive britannique et de quatre œuvres taïwanaises de réalité virtuelle primées qui nous font vivre et revivre des expériences personnelles, empiriques et historiques