Gratuit
Fondation
Yayoi Kusama: DANCING LIGHTS THAT FLEW UP TO THE UNIVERSE
6 juillet → 15 janvier 2023
Dans le cadre des célébrations de son 15e anniversaire, la Fondation PHI présente une exposition de l’artiste Yayoi Kusama
L’équipe de l’éducation de la Fondation PHI a créé une Trousse d’activités pour accompagner l’exposition DANCING LIGHTS THAT FLEW UP TO THE UNIVERSE de Yayoi Kusama. S’inspirant de l’Activité no 1 de la Trousse d’activités, Kim Johnson et Zoe Compton ont produit un collage poétique pour explorer ce qu’elles pensent que les citrouilles auraient à dire à propos de Kusama. Kim a écrit le poème et Zoe a réalisé par la suite le collage.
Assise ici, entourée de mes semblables, je compte à voix haute les choses que je vois
Une petite fille curieuse, avec des pois et des fleurs dans la tête
Deux crayons de bois, entrelacés dans mes vignes
Trois battements de paupière qui façonnent une nouvelle réalité
Assise ici, baignée dans le soleil automnal, je compte les choses que je vois
Un regard maternel désapprobateur
Deux larmes, nées de la peur et de la confusion
Trois journées de dessins, déchirés en mille morceaux
Assise ici, soigneusement déposée sur un piédestal, je compte les choses que je vois
Un visage connu, voilé de mèches rouges
Deux millions de chiffres, imprimés sur ma peau
Trois mains d’applaudissements, pour me célébrer
Thème: Nature
Cet essai poursuit le thème de la nature présent dans l’œuvre de Yayoi Kusama.
À un jeune âge, Yayoi Kusama développe une fascination pour le monde naturel alors qu’elle grandit sur la ferme semencière et florale de ses parents à Matsumoto, au Japon. Elle se réfugie dans ce vaste environnement naturel et trouve une source d’inspiration artistique dans un site luxuriant où abondent fleurs et plantes. Ces paysages illimités offrent à Kusama la promesse que rien dans la nature n’existe isolément: nous ne sommes qu’une partie infime d’un Univers infini, d’une multiplicité d’Univers.
Kusama commence à avoir des visions à l’âge de 10 ans, croyant que les fleurs se multiplient et lui parlent. Ces expériences l’amènent à comprendre que les mondes humain et non humain sont d’égales entités vivantes. Par son travail artistique, Kusama nous accueille dans son monde où nous ne faisons qu’un·e avec la nature.
Certains éléments organiques, comme les citrouilles, la réconfortent. Enfant, elle les dessine puis, devenue adulte, elle commence à en faire des sculptures. Kusama estime que leur couleur, leur texture et leur forme fantaisiste ont quelque chose d’humain, et cela la réjouit. Bientôt, elles deviennent des autoportraits. La spiritualité qu’elle associe aux citrouilles la ramène sur terre, et elle se sert de son art pour catalyser ce sentiment positif. La surface réfléchissante des sculptures de Kusama engage le public, ce qui représente son idéal de fusion avec les citrouilles.
Ses illustrations des cycles de la vie et de la mort nous invitent à nous pencher sur nos vies et nos environnements toujours en évolution. Cela est particulièrement manifeste dans la série de peintures de Kusama intitulée My Eternal Soul [Mon âme éternelle] (2009 à aujourd’hui) dans laquelle chaque œuvre est un univers duquel émerge la vie (et les titres sont souvent reliés à la mort). Ses célèbres pois, présents dans ses œuvres tout au long de sa carrière, mettent en lumière une multiplicité cosmique: de l’étendue d’un champ de fleurs jusqu’à l’immensité de l’Univers, notre présence est microscopique dans un monde macroscopique.
Si Kusama avait un but dans la vie, c’est de promouvoir la paix et l’amour dans l’Univers. Elle crée ses tableaux comme si elle écrivait des poèmes: cela lui vient naturellement et sans structure prédéterminée. C’est comme s’ils étaient créés instinctivement, propulsés par toutes les émotions de l’artiste. Ses visions et sa profonde affinité avec la nature lui ont permis d’écouter ce qu’ils ont à dire. Si davantage de gens s’ouvraient l’esprit pour écouter les éléments de la nature, qu’entendraient-ils?
Si l’herbe pouvait parler, que dirait-elle à propos du temps qu’il fait?
Si la pluie pouvait parler, que dirait-elle à propos des polluants dans l’atmosphère?
Si les arbres de la ville pouvaient parler, que diraient-ils aux arbres de la forêt?
Si les citrouilles pouvaient parler, que diraient-elles de Yayoi Kusama?
L’outil Mouvements: Yayoi Kusama est conçu par l’équipe de l’éducation à la Fondation PHI afin d’encourager les visiteurs à développer en profondeur certains concepts clés explorés par l’exposition Yayoi Kusama: DANCING LIGHTS THAT FLEW UP TO THE UNIVERSE.
Autrices
Zoe Compton
Zoe est éducatrice et chargée de projets à la Fondation PHI pour l’art contemporain. Elle a obtenu une maîtrise en Éducation de l’art de l’Université Concordia, explorant les thèmes de la décolonisation des colons et de l’impact de ses ancêtres sur l’environnement de l’Île-du-Prince-Édouard par le biais d’une thèse axée sur les arts. Sa philosophie d'enseignement est fondée sur la promotion de la sensibilisation à l’environnement et de l’accessibilité, ce qu’elle met en pratique au Centre des arts visuels de Westmount, à l’école d’art Pointe-Saint-Charles et dans d’autres milieux communautaires. Zoe travaille également en tant qu’assistante de programme pour la Commission canadienne pour l’UNESCO, soutenant les responsables de programme dans leur travail pour faire avancer les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies avec divers réseaux et partenaires.
Kim Johnson
Kim Johnson est éducatrice et chargée de projet à la Fondation PHI. Elle a complété un baccalauréat en Éducation de l’art à l’Université Concordia en 2016. Kim s’investit dans la démocratisation de l’art visuel à travers ses projets pédagogiques et artistiques au sein de divers centres communautaires et d’institutions culturelles de Montréal, dont le Musée des beaux-arts de Montréal, à titre de médiatrice culturelle. Artiste visuelle, elle puise son inspiration dans les connexions humaines, le féminin et la nature. Kim affectionne particulièrement la peinture ainsi que la linogravure.
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